Familles Rurales publie son étude "Les territoires ruraux : perceptions et réalités de vie"
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Etude Ifop « Territoires ruraux : perceptions et réalités de vie »
29 mars 2021
Familles Rurales, fort de ses 160 000 familles adhérentes et de ses 2 200 associations implantées dans les territoires ruraux et périurbains, a voulu objectiver - après un an de crise sanitaire - les représentations des français sur le monde rural, comprendre les conditions de son développement et son rôle dans les transitions écologique et numérique à l’œuvre et mieux appréhender les attentes de ses habitants.

Familles Rurales publie  son étude 2021 "Territoires ruraux : perceptions et réalités de vie" *. 

La volonté de penser et consommer local, la prise de conscience écologique, l’expérience du télétravail donnent un rôle majeur aux territoires ruraux, acteurs- clefs d’un nouveau modèle de développement durable et répondant aux aspirations de la société. Le réarmement des territoires et le soutien à la vie associative qui les anime, doivent être une priorité, avec une mobilisation gouvernementale forte pour préparer l’après crise et accompagner les transitions à l’œuvre, souligne Dominique Marmier, président de Familles Rurales.

LES FAITS MARQUANTS 

-    Désirs de campagne 

La bonne image associée au monde rural se renforce et se diffuse au sein de l’opinion
•    94% (+9 points) du grand public considèrent que le monde rural gagnerait à être mieux connu et 92% (+20 points) qu’il est agréable à vivre.
•    72% ont la sensation que le monde rural connaît un renouveau, (+29 points)
•    Les ruraux semblent très heureux de leur lieu vie : 97% estiment qu’il est préférable de vivre à la campagne et 63% d’y vivre et d’y travailler. 
•    La qualité de vie (71% du grand public ; 75% des ruraux), le calme (55% ; 60%) et le contact avec la nature (43%, -2 points ; 51%) sont clairement identifiés comme les atouts du monde rural.

-    A la recherche de services publics 

En dépit de cette image positive, des faiblesses demeurent et la nécessité d’agir en faveur de la ruralité ne faiblit pas
•    Le déficit de services publics est le principal frein identifié par le grand public pour s’installer en zone rurale (64%)…
•     … et la situation sur place ne semble pas s’améliorer : 52% des ruraux considèrent que leur commune ne bénéficie pas de l’action des pouvoirs publics (contre seulement 27% pour l’ensemble des Français).
•    Sans surprise, les priorités d’actions pour l’avenir du monde rural concernent ces mêmes services publics : la lutte contre la désertification médicale (52%), scolaire (37%) ou le manque de services sociaux (34%).


-    La nécessité de « penser local »

•    35% du grand public déclarent vouloir s’engager plus dans la vie locale.
•    30% affirment privilégier aujourd’hui davantage la consommation de produits locaux et made in France et 74% seraient prêts à payer plus cher un produit fait en France.
•    93% attachent de l’importance à la relocalisation de la production industrielle sur le territoire national.


-    Fracture numérique
Confinement et télétravail comme révélateurs de la fracture numérique
•    Près d’un tiers des ruraux (28%) ont connu des problèmes de connexion Internet durant le confinement (vs 22% du grand public).
•    28% des ruraux en activité ont expérimenté le télétravail durant le confinement (vs 40% des actifs). 58% souhaitent pouvoir continuer à télé-travailler.
•    L’installation d’espaces de co-working en milieu rural fait consensus auprès du grand public (82%) comme des ruraux (80%), 29% seraient intéressés d’en bénéficier.
•    A l’inverse, le développement de la 5G questionne (respectivement 65% et 62%).

 

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*Etude Ifop pour Familles Rurales, menée par questionnaire auto-administré en ligne du 10 au 18 décembre 2020 auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et d’un échantillon de 1502 personnes, représentatif de la population française rurale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode de quotas.