Communiqués de presse : 2014

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Observatoire des prix des médicaments : des prix stables mais des écarts de prix très importants (16/12/14)

Familles Rurales publie les résultats de son observatoire des prix des médicaments pour la 5ème année. Il porte sur 14 produits : 12 médicaments délivrés sans ordonnance et vendus en accès libre (automédication) et 2 spécialités non-médicamenteuses.

 

Les relevés ont été réalisés dans 45 pharmacies physiques et 43 sites internet mettant en œuvre la vente de médicaments à distance.

 

Les faits marquants :

 

Dans les pharmacies physiques,

  • les prix restent stables, mais les écarts de prix (entre 2 et 4 fois) sont importants
  • les médicaments sont moins chers quand ils sont en accès libre

 Sur les sites Internet de vente de médicaments (liés à une pharmacie physique) :

  • les prix sont moins élevés, mais les écarts entre sites sont aussi très importants
  • les frais d’envoi sont en moyenne de 5,91 euros
  • certains sites ne respectent pas le guide des bonnes pratiques de vente de médicaments en ligne

En conclusion :

  • au regard des années, les prix des médicaments sont restés stables, et par conséquent l’objectif du ministère de la santé de baisse des prix, en mettant certains médicaments en accès libre, n’est pas atteint
  • l’achat de médicaments sur Internet n’est pas nécessairement moins cher
  • dans les deux cas, des écarts importants pour un même médicament subsistent

Par ailleurs, suite à l’autorisation de la vente en GMS des tests de grossesse, Familles Rurales a souhaité vérifier s’ils étaient déjà disponibles en grande et moyenne surface et quels étaient leurs prix de vente.

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Modulation des allocations familiales : Toutes les familles fragilisées ! (la suite) (27/10/14)

L'Assemblée Nationale a adopté vendredi soir l'amendement proposant la modulation des allocations familiales. Familles Rurales regrette la méthode employée : pas de concertation avec les associations familiales, des mesures annoncées puis des contre-mesures quelques jours après, un amendement examiné en catimini et pour finir un vote qui se joue à trois voix pour mettre fin à l'un des principes fondateurs de la Sécurité sociale.

 

Pour Familles Rurales, la politique familiale mérite mieux que cela.

 

Sur le fond, la question de l'universalité dépasse les seuls débats théorique et politique. Elle est avant tout une question de cohésion de société. Si le projet de loi de financement de la Sécurité sociale devait être adopté mardi, ce sont toutes les familles qui se trouveront fragilisées. Accepter le principe de la modulation des allocations de base, c’est placer toutes les familles en situation de vulnérabilité, c’est voir demain, les plafonds de ressources et les aides aux familles sans cesse abaissés.

 

Parce qu’ils conditionnent l’avenir et les générations futures, les fondements de la politique familiale ne devraient pas pouvoir être remis en cause par un simple amendement.

 

Familles Rurales réitère sa demande d’une véritable consultation des familles pour reconstruire une politique familiale globale, ambitieuse qui donne confiance dans l’avenir.

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Modulation des allocations familiales : Toutes les familles fragilisées ! (21/10/14)

L’Assemblée nationale examine aujourd’hui, en séance publique, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015. Le texte devrait être amendé en séance afin d’introduire la modulation des allocations familiales.

 

Familles Rurales est opposé à cette mesure qui met fin à l’universalité des allocations familiales et donc à l’un des principes fondateurs de la Sécurité sociale pour la branche Famille.

 

Le Mouvement rappelle qu’aucune concertation n’a eu lieu en amont avec les Mouvements familiaux et regrette que la politique familiale fasse les frais d’un rapport de force entre un groupe parlementaire et un gouvernement en quête de majorité.

Les volte-face de ces derniers jours n’augurent rien de bon pour les générations à venir. Dans ce rapport de force l’intérêt des familles était-il réellement au centre des débats ?

 

Les allocations familiales sont les seules prestations versées pour un montant égal à l’ensemble des familles. C’est le sens de l’universalité et le sens de la solidarité.

L’universalité, faut-il le rappeler est un principe protecteur pour toutes les familles. Remettre en cause ce principe en modulant les allocations familiales selon le revenu ouvre une brèche qui fragilise chaque famille, rien ne garantit que les seuils de 6000 et 8000 € de revenu mensuel proposés aujourd’hui pour la modulation, ne seront pas, pour des raisons économiques abaissés demain à 5000 € ou 4000 €.

 

Remettre en cause le principe d’universalité c’est également fragiliser la solidarité. On ne peut se satisfaire d’une politique qui oppose les familles selon leur revenu. Faire ce type de distinction c’est remettre en cause notre modèle social au plus profond de ses fondements. C’est fragiliser la cohésion sociale quand il faudrait au plus fort de la crise faire au contraire front commun.

 

Le Mouvement en appelle donc à l’ouverture d’une véritable consultation pour rediscuter d’une politique familiale globale, ambitieuse et qui restaure la confiance, qui n’oppose pas les familles entre elles et qui donne confiance en l’avenir.

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Mise sous condition de ressources des allocations : La fin de la politique familiale (17/10/14)

Le président de la République a décidé ce jour de mettre fin à l’universalité des allocations familiales, et donc fin à l’un des principes fondateurs de la Sécurité sociale, et cela sans que l’exécutif n’ait eu de discussion avec les représentants des intérêts des familles désignés par le code de l’action sociale et des familles : les associations familiales !

 

Familles Rurales dit non à cette mesure, non à la façon dont les pouvoirs publics décident pour les familles en changeant d’avis tous les trois jours. Familles Rurales refuse que les familles fassent les frais d’un rapport de force entre les parlementaires et le gouvernement.

 

Les allocations familiales sont les seules prestations versées, pour un montant égal à l’ensemble des familles. C’est le sens de l’universalité, c’est aussi le sens de la solidarité. Toutes les autres prestations versées par la branche famille tiennent compte des revenus du foyer.

 

Quel est le sens d’une telle remise en cause ? Un besoin urgent de faire taire une majorité dissipée ? Mais mesure-t-on les conséquences d’une telle décision pour les familles, mais surtout pour le vivre ensemble ? Pourquoi remettre en cause une politique qui a fait ses preuves ?

 

Suite à cette annonce, Familles Rurales, en tant que premier mouvement familial, demande à être reçu rapidement par la ministre en charge de la famille.

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Réforme de la politique familiale : jusqu’où ira-t-on ? (30/09/14)
Familles Rurales prend acte des mesures annoncées par le gouvernement et souligne qu’une fois de plus, c’est la branche famille qui est la variable d’ajustement du budget de la Sécurité sociale. Pour rappel, à cette même époque l’an passé, le gouvernement annonçait déjà plusieurs mesures qui ont durement impacté le budget des familles : baisse du quotient familial, le gel du barème de l’impôt sur le revenu (avec plusieurs mesures correctives après coup), la réduction du montant de la Paje…
 
Cette fois-ci, le coup de rabot porte notamment sur la prime à la naissance, la majoration des allocations familiales et le congé parental. Familles Rurales, qui a toujours défendu le principe d’égalité, a accueilli favorablement cette volonté de répartition du congé parental entre les deux parents en instaurant une partie non transférable entre eux. Cependant, le Mouvement est opposé à la réforme proposée en l’état car elle conduira tous les parents, qui ne pourront pas faire le choix du partage, à ne bénéficier que d’un congé très raccourci, ce qui n’est pas acceptable. Encore une fois, se pose la question du mode d’accueil de l’enfant. A ce jour, le nombre de place d’accueil est insuffisant. Peut-on réellement croire à l’engagement de création de 275 000 places en 2017 ?
 
Quel est le sens de cette réforme ? Comment feront les familles, quelle sera la solution d’accueil de leur enfant, en particulier pour les familles du milieu rural, là où les structures d’accueil font cruellement défaut ?
 
Familles Rurales attend une réponse. La politique familiale est régulièrement remise en question et mise à mal par les réformes successives (diminution des recettes, baisses des prestations). Elle est pourtant facteur de cohésion et de solidarité au sein de la société, et pour le Mouvement, son utilité n’est plus à démontrer.
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Observatoire des prix « fruits et légumes » été 2014 (21/08/14)
Familles Rurales publie les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes 2014 portant sur deux relevés effectués durant l’été.

 

Les principaux résultats :

  • Une baisse des prix entre les relevés de juin et de juillet 2014, particulièrement forte pour 3 produits : l’abricot, la pêche et la nectarine.
  • Une baisse des prix par rapport à 2013, année où les prix ont été les plus élevés : fruits - 12%, légumes - 3%. Un seul légume voit son prix augmenter : le poivron.
  • Les hard-discounts restent toujours moins chers au niveau des prix, et l'écart avec les hyper et supermarchés se resserre.
  • Les produits étrangers sont en majorité moins chers que les français : sur les 16 produits du panel, 9 sont moins chers que leurs homologues nationaux. Cependant, la différence de prix est faible : inférieure ou égale à 7 centimes d’euro dans deux tiers des cas.
  • Les fruits et légumes bio sont de 50 à 60% plus chers que les produits conventionnels.

 

Familles Rurales incite les consommateurs à :

  • opter pour des fruits et légumes de saison
  • vérifier l’origine et comparer les prix selon la provenance et quand l’écart de prix est faible, valoriser la filière française.
 

Chaque été, les veilleurs consommation de Familles Rurales relèvent les prix de 8 fruits et 8 légumes à deux reprises : en juin et juillet. Ils distinguent leur origine mais aussi la surface de vente (hyper/supermarchés, hard-discounts, marchés). Un relevé de prix est aussi réalisé pour les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique.
Durant l’été 2014, ce sont 69 veilleurs qui ont relevé les prix dans 37 départements français, pendant les semaines du 09 au 15 juin et du 7 au 15 juillet.

 
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Marché des Télécoms : à quand un pouvoir de sanction pour le régulateur ? (10/07/14)

Familles Rurales prend acte des enseignements à tirer de l’étude ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) sur l’état de la couverture en très haut débit des opérateurs publiée ce jeudi 10 juillet.

 

Les analyses du régulateur concluent en un écart existant entre la réalité de la couverture en 4G de certains opérateurs et les informations communiquées aux consommateurs, notamment via les cartes de couvertures.

C’est précisément sur ce fondement que Familles Rurales a assigné l’opérateur SFR fin 2013 : la communication ayant pour conséquences d’induire ses clients en erreur sur la qualité de son réseau et le niveau de couverture du territoire.

           

Ayant favorisé la concertation, Familles Rurales avait alerté les opérateurs lors de la commercialisation de la 4G. Certains opérateurs avaient alors immédiatement compris l’importance de cesser de « vendre du rêve ». Ce qui n’était pas le cas de SFR, le Mouvement l’avait donc alors assigné en justice, seul moyen à sa disposition pour stopper la communication trompeuse de l’opérateur.

Malgré tout, les campagnes ont perduré, un certain nombre de clients ont souscrit pour un service que leur opérateur savait ne pas être en mesure de leur rendre.

Voilà pourquoi il est important, pour Familles Rurales, que le régulateur (l’ARCEP) retrouve son pouvoir de sanction. Ce dernier devrait ainsi stopper des communications fallacieuses, préjudiciables tant pour les consommateurs que pour le libre jeu de la concurrence.

 

L’action de Familles Rurales se poursuit. Un jugement est attendu avant la fin de l’année 2014. En attendant, le Mouvement rappelle les consommateurs à la vigilance :

Avant de souscrire une offre 4G, assurez-vous que l’opérateur choisit couvre votre territoire.

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L’offre Internet triple play : la fin d’un mythe (01/07/14)
Mardi 1er juillet entre en vigueur l’arrêté obligeant les opérateurs à préciser le débit des offres d’accès à internet fixe. Autrement dit, fini le slogan « jusqu’à X mégas », place à l’information permettant au consommateur de connaître dans quelles conditions il peut accéder au niveau de débit indiqué et si oui ou non, la télévision est incluse.

C’est donc la fin du mirage du triple play pour tous. Ce que Familles Rurales dénonce depuis de nombreuses années, car derrière cette offre, se trouvent en réalité des situations différentes. Les offres « haut débit », suivant la localisation, ne donnent pas accès aux même services. Malheureusement pour de nombreux consommateurs, c’est souvent un accès Internet, avec le téléphone et parfois la télévision, à condition, au sein d’un même foyer, de ne pas être tous connectés en même temps ! Autrement dit, le débit n’est pas le même pour tous, mais tout le monde paie le même tarif, car souscripteur de la même offre, alors que l’on accède qu’à 500kb, 1 méga, 5 voire 10 ou 15 mégas !

L’arrêté permet donc de mieux informer le consommateur sur les services auxquels il est éligible pour l’internet fixe. C’est un premier pas que souligne Familles Rurales. Cependant, ce texte doit ouvrir la voie à d’autres concernant les débits mobiles. La commercialisation de la 4G (et sa réelle couverture) et la récente étude qualitative de l’ARCEP sur la 3G démontrent l’urgence de mesures similaires. C’est pourquoi Familles Rurales reste vigilant.
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Familles Rurales rencontre Laurence Rossignol Secrétaire d’Etat chargée de la Famille (25/04/14)

Vendredi 25 avril 2014, Familles Rurales a été reçu par Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie. Dominique Marmier, président, Hélène Carnet, vice-présidente, Michel Pillon, secrétaire national et Guillaume Rodelet, directeur de la fédération nationale ont ainsi présenté les activités et les actions mises en place par les 2 500 associations locales, partout en France.

 

Cette rencontre, basée sur l’échange et l’écoute, a permis à Familles Rurales d’exprimer la préoccupation des familles sur l’actualité :

  • Les efforts financiers demandés : augmentation de la TVA, abaissement du quotient familial, et ceux annoncés : la non-revalorisation des prestations, la remise en cause de certaines prestations (prime à la naissance…) pèsent sur le budget des familles,
  • L’offre de services, notamment les solutions de garde pour les plus jeunes en milieu rural,
  • L’accompagnement de la prise en charge de l’autonomie avec la fragilité du système actuel (financement, organisation, attractivité des métiers…)

Familles Rurales a rappelé ses attentes et notamment sa demande d’être associé aux décisions concernant les familles pour pouvoir porter la voix des familles vivant dans les territoires ruraux. De plus, la secrétaire d’Etat a acté la volonté de Familles Rurales de participer au Comité de pilotage de la refondation de l’aide à domicile et, au local, dans les Commissions départementales des schémas territoriaux services aux familles.

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Nouveau gouvernement : Une prise en compte globale des familles (14/04/14)
Familles Rurales accueille favorablement la répartition des charges ministérielles avec notamment :
  • un ministère des Affaires sociales et de la Santé, renforcé par un secrétariat d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, permettant une prise en compte globale de la famille,
  • un ministère de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, avec un secrétariat d’Etat en charge notamment de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire,
  • un ministère du Logement et de l’Egalité des territoires.

Au regard des réformes annoncées, Familles Rurales rappelle la nécessité de prendre en compte les besoins des familles qui vivent dans les territoires ruraux. Ces besoins se traduisent par la présence d’un socle de services publics et privés essentiels pour la vie quotidienne des familles, en particulier en matière de santé, d’éducation avec le retour d’une école de proximité, de transports collectifs, de télécommunications (téléphone fixe et portable, télévision, Internet) et de services à la population (personnes âgées et accueil de la petite enfance).

 

Familles Rurales prendra contact avec les ministres et secrétaires d’Etat récemment nommés afin de solliciter un rendez-vous pour échanger sur les pistes de travail à venir et apporter sa contribution.

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Les Trophées J.PASS 2014 sont lancés ! (10/04/14)

La 10ème édition des Trophées J.PASS, organisée par Familles Rurales et le Crédit Mutuel, est ouverte. Cet appel à projets permet d’accompagner des groupes de jeunes, âgés de 12 à 25 ans, dans la réalisation de leurs projets et de valoriser leurs initiatives.

 

Pour l’édition 2014, 10 prix nationaux seront remis d’un montant de 1 000 à 2 500 euros !

 

Pour être éligible, le projet doit répondre à certains critères… :

  • Etre porté par des jeunes de 12 à 25 ans,
  • Etre un projet collectif, porté par minimum deux jeunes,
  • Avoir un impact sur le territoire
  • Favoriser l’animation et la dynamisation du milieu rural,

… et porter sur un ou plusieurs des six thèmes suivants :

  • Environnement : développement durable, protection de l’environnement, consommation responsable…
  • Santé : éducation à la santé, prévention des conduites à risque, sécurité routière, alimentation…
  • Solidarité d’ici et d’ailleurs : sensibilisation à l’Europe et à l’international, tolérance entre les peuples, mobilité des jeunes… (hors séjours de vacances et voyages d’études)
  • Citoyenneté : participation et engagement des jeunes au sein de leur commune, de leur lieu de vie, participation au débat public…
  • Art et culture : accès des jeunes à la culture en milieu rural, valorisation des savoir-faire des jeunes, préservation du patrimoine local...
  • Intergénération : solidarités entre les générations, mixité des âges...

Les porteurs de projets peuvent se rapprocher des fédérations départementales Familles Rurales (coordonnées sur le site www.jpass.fr ).

 

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est le 6 juillet 2014

 

Retrouvez le règlement complet et le dossier de candidature sur : www.jpass.fr

 
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Lutte contre le gaspillage : comment conserver les fruits et légumes frais ? (10/04/14)

Bien connaître le mode de conservation des fruits et légumes frais est l’un des moyens pour lutter contre le gaspillage. En effet, certains gestes qui sont « automatiques », comme les mettre au réfrigérateur, ne sont pas synonymes d’une meilleure conservation, et peuvent dans certains cas produire l’effet inverse.

 

C’est pourquoi, cinq associations de consommateurs dont Familles Rurales se sont associées avec Aprifel* pour concevoir un petit guide sur les fruits et légumes frais qui répond à l’essentiel des questions posées sur leur conservation après achat :

  • Quelle durée de conservation pour l’asperge ou l’abricot ?
  • La courgette et la banane se conservent-elles au frais ou à l’air libre ?
  • Tous les légumes doivent-ils être obligatoirement mis dans le bac à légumes du réfrigérateur ?
  • Le kiwi mûrit-il plus vite s’il est placé à côté des bananes dans la corbeille à fruit ?

 Toutes les réponses figurent dans le guide de conservation des fruits et légumes qui détaille pour chacun :

  • Le/les lieu(x) de conservation (air ambiant, réfrigérateur, cave…)
  • La durée
  • Le contenant (sachet, boite hermétique …)
  • La sensibilité à la lumière
  • Les fruits et légumes qui produisent de l’éthylène, gaz ayant pour conséquence d’accélérer la maturation des fruits et légumes voisins (signalés comme sensibles à l’éthylène).

*Aprifel : l'Agence Pour la Recherche et l'Information en Fruits et Légumes frais, a pour mission de proposer au consommateur une connaissance approfondie et actualisée des fruits et légumes en termes de plaisir, de forme et de santé.
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Rachat de SFR : L’autorité de la concurrence face à ses responsabilités (14/03/14)

Le choix de Vivendi d’entrer en négociation exclusive avec Altice, maison mère de Numéricable, met fin au suspense qui agite depuis quelques jours la sphère économique.

 

Il revient maintenant à l’autorité de la concurrence de prendre ses responsabilités sur ce dossier. L’enjeu est de maintenir une situation de concurrence salvatrice pour le consommateur sans pour autant freiner les investissements des opérateurs pour le développement d’un accès au très haut débit, fixe comme mobile, sur l’ensemble du territoire et particulièrement dans les zones rurales.

 

L’arbitrage et l’intervention des pouvoirs publics sur ce marché sont seuls à même d’offrir de telles garanties aux consommateurs.

 

Familles Rurales demande donc aux pouvoirs publics d’imposer à l’ensemble du secteur de la téléphonie les conditions d’une saine concurrence dans un marché en pleine recomposition.

 

Familles Rurales rappelle que la pierre angulaire d’une telle concurrence reste la satisfaction du client. Le prix, élément déterminant, n’est pas le seul critère à prendre en compte, les engagements des opérateurs sur la qualité et l’effectivité du service rendu doivent également faire l’objet d’une forte exigence de la part des pouvoirs publics.

 

Aussi Familles Rurales appelle l’intervention de :

  • L’ARCEPP, gendarme des Télécoms, qui se doit de fournir un outil de mesure de la qualité effective du service rendu et de mettre à la disposition des consommateurs les données qui leur permettront de réellement comparer et apprécier les offres des opérateurs en rapprochant coûts et services rendu.
    Familles Rurales invite également le régulateur à imposer dans les plus brefs délais une obligation de couverture en très haut débit mobile de l’ensemble du territoire et notamment des zones rurales, pour qui cet accès est vital.

  • La DGCCRF, garante des droits des consommateurs, qui doit rester attentive aux communications des opérateurs à l’intelligibilité des offres et mettre en œuvre son pourvoir de sanction si nécessaire.

  • Celle du gouvernement, qui doit poursuivre une politique ambitieuse de couverture numérique des territoires et définir de manière plus fine la notion de « débits ».
    Au-delà de l'inacceptable fracture numérique que Familles Rurales dénonce depuis de nombreuses années, chaque consommateur est en droit d'obtenir l'information la plus fine possible sur les usages réels que lui permettra une offre qualifiée, peut-être trop avantageusement, de « haut ou très haut débit », de « triple ou quadruple play ».

Familles Rurales reste particulièrement attentif aux évolutions à venir et veillera par tous les moyens que lui confère son agrément de défense des consommateurs et sa reconnaissance spécifique au respect des droits des consommateurs.

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Dépendance : un pas en avant vers une meilleure pris en compte du vieillissement (14/02/14)
Le 1er Ministre a présenté cette semaine, le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement. Familles Rurales accueille favorablement la volonté du gouvernement d’avancer sur ce thème, la dépendance étant une préoccupation majeure pour les familles. Au-delà des aînés, elle concerne les enfants, les petits-enfants, l’ensemble des générations et la société toute entière.
 
Parmi les mesures proposées, le Mouvement souligne :
  • Le plan de rénovation des logements afin qu’ils soient adaptés au maintien des personnes âgée à leur domicile (ce qu’elles souhaitent).
  • L’aide au répit des aidants, depuis longtemps demandée par Familles Rurales. C’est une véritable reconnaissance pour les 4 millions de personnes qui jouent un rôle déterminant dans la prise en charge de la dépendance. La mesure cible ceux dont les besoins sont les plus importants, mais c’est un bon début. Reste à savoir la faisabilité et les disponibilités pour l’hébergement temporaire.
  • La revalorisation de l’APA à domicile pour les GIR de 1 à 4.
Des préoccupations fortes restent encore à prendre en considération et nécessitent des mesures d'accompagnement :
  • la mise en place d'un statut adapté aux spécificités du métier pour les aides à domicile
  • une politique de prévention et de prise en charge à revoir pour les GIR 5 et 6, période déterminante pour diminuer les effets du vieillissement et pour laquelle le financement (caisses de retraite) est aujourd'hui défaillant.
De plus, Familles Rurales s’interroge sur les moyens financiers qui seront consacrés au financement de ces mesures. Celui-ci est aujourd’hui basé principalement sur la solidarité nationale (contribution solidarité autonomie, CSG…). Une nouvelle taxe a été mise en œuvre en 2013, portant sur les retraites (0.3%). Mais sera-t-elle suffisante ?
 
Enfin, Familles Rurales a pris acte de la création du Haut Conseil de l’âge. Le Mouvement souhaite qu’il soit un véritable lieu de discussion et de consultation entre tous les acteurs, en amont des décisions.
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Monsieur le Premier ministre : On ne parle pas des familles sans les familles ! (31/01/14)
Le Premier ministre installe aujourd’hui le groupe de travail chargé de remettre à plat la fiscalité des ménages. Familles Rurales appelle depuis longtemps de ses voeux cette réflexion, dans la mesure où l’ensemble de la fiscalité (directe, indirecte, locale, nationale…) tient une place importante dans le budget des ménages. Ces derniers ne sont pas la variable d’ajustement et les mesures de « circonstance » ont au fur et mesure remis en question la capacité contributive de chacun.

Le Mouvement regrette l’absence de représentants des familles au sein de ce groupe de travail aux côtés des parlementaires, des représentants des syndicats, des représentants du gouvernement et des experts. Les mêmes regrets ont d’ailleurs été exprimés, lors de l’annonce de la suppression des cotisations familiales payées par les employeurs au cours de la conférence de presse du Président de la République, mettant ainsi en péril les 2/3 du financement de la branche famille.

Familles Rurales réitère sa demande de participation aux différentes instances de réflexion, qui concerne la famille. C’est le cas de la fiscalité mais aussi de la protection sociale dont les fondements et son financement sont aujourd’hui remis en question.
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Projet de loi consommation : Beaucoup de progrès, quelques regrets… (28/01/14)

Le Sénat est en cours d’examen du projet de loi sur la  consommation (2ème lecture). Plusieurs mesures proposées sont des revendications de longue date du Mouvement Familles Rurales :

  • L'instauration d'un recours collectif avec une procédure simplifiée pour les litiges « simples »,
  • La fin de « l'emprisonnement contractuel » pour la Tv payante et les assurances,
  • Le renforcement des moyens d’action en matière de protection des consommateurset l’instauration de sanctions plus dissuasives à l’encontre des professionnels peu scrupuleux,
  • La mise en place d’un registre national des crédits permettant de responsabiliser les prêteurs comme les emprunteurs.

Familles Rurales soutient aussi les mesures en faveur du pouvoir d'achat des consommateurs comme la fin des monopoles de ventes des produits oculaires et les tests de grossesse.

Par ailleurs, si le Mouvement se satisfait du renforcement de l’information pour les ventes en foire, il regrette qu’elles ne soient pas considérées comme fait « hors établissement commercial » permettant un droit de rétractation au même titre que la vente à distance par exemple.

 

Enfin, Familles Rurales dénonce une véritable régression en matière de ventes en réunion. Jusqu’alors, les vendeurs avaient interdiction de prendre un paiement, elle est désormais levée. Dans les faits, de nombreuses personnes sont prises en otage et se considèrent contraintes de procéder à un achat lorsque leur amie (le plus souvent) les invite à une telle vente. Le Mouvement rappelle que cette forme de vente est régulièrement sujette à litige. Le fait de ne pouvoir prendre de paiement immédiatement constituait un garde-fou méritant d’être réaffirmé et non pas supprimé !

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Partager le congé parental : oui mais… (22/01/14)

Les députés ont adopté, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, la mesure visant à réformer le congé parental.

 

Familles Rurales, qui a toujours défendu le principe d’égalité, accueille favorablement cette volonté de répartition du congé parental entre les deux parents en instaurant une partie non transférable entre eux.

 

Toutefois, la mesure adoptée ne nous paraît pas adéquate. Elle semble même aller à l’encontre de l’objectif initial pour plusieurs raisons :

  • Même s’il est important d’encourager l’implication des deux parents, Familles Rurales estime qu’il faut leur laisser la liberté d’organiser ces 3 ans comme bon leur semble.
  • De plus, tous n’occupent pas un emploi aux évolutions de carrière gratifiantes. Certains préfèrent donc interrompre leur activité pour se consacrer trois années à l’éducation de leurs enfants.
  • Enfin, dans la formule proposée par le gouvernement, si l’autre parent ne prend pas le congé, quel sera le mode de garde de l’enfant à l’issue des deux ans ½ ? Les parents ne seront-ils pas confrontés à des difficultés pour trouver un système de garde jusqu’à la prochaine rentrée scolaire ?

De plus, Familles Rurales propose la création d’un congé parental partagé plus court et mieux rémunéré :

  • Accessible dès le premier enfant ;
  • D’une durée de 12 mois maximum ;
  • Assorti d’une période de 2 mois consécutifs non transférable réservée au second parent.

Familles Rurales s’interroge sur le sort réservé à la politique familiale. Le dispositif de mise en œuvre proposé pour cette mesure conduira inévitablement à un raccourcissement du congé parental (si l’autre parent ne prend pas les six mois). Mais au bénéfice de qui ? De l’enfant qui éventuellement ira six mois plus tôt à l’école ?

Familles Rurales pose la question car derrière la volonté de progresser en termes d’égalité, ne faut-il pas voir un souhait d’économie ?

 
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8ème observatoire des prix : les prix sont à la baisse… (21/01/14)
L’Observatoire des prix constate une baisse du panier moyen des ménages de -1,32% entre 2012 et 2013. Tous les types de produits (marques nationales, marques distributeur, premiers prix) et toutes les surfaces de vente (hypermarchés, supermarchés, hard-discounteurs) participent à cette amélioration du pouvoir d’achat des ménages.
  • Les prix ont baissé de -1,32% entre 2012 et 2013. Le prix moyen du panel s’élève en 2013 à 135,26€, revenant ainsi au même niveau que 2011.
  • Les prix des œufs, des produits laitiers et les produits « Petits déjeuners » sont en forte baisse.

  • Il est à noter que ce sont les 1er prix qui enregistrent la baisse la plus importante (- 4,32%). Presque toutes les catégories de produits constituant le panel (eaux, desserts, confitures et pâtes à tartiner…) et toutes les surfaces de vente (hypermarchés, supermarchés, hard-discount) sont concernées par cette baisse.
  • Les hypermarchés restent les surfaces de vente les moins chères, en particulier pour les produits « 1er prix ».

Enquête réalisée par un réseau de 80 « veilleurs consommation » issus de 37 départements. Relevés de prix de 35 produits de consommation courante représentant 13 catégories de produits, tous les 2 mois. 3 types de prix relevés : marque nationale, marque de distributeurs et 1er prix, dans 3 types de magasins : hypermarchés, supermarchés et hard-discounts.

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Branche famille : Un avenir incertain (16/01/14)

Le Président de la République a annoncé mardi dernier, lors de sa conférence de presse, la suppression à horizon 2017, des cotisations familiales pour les employeurs et les travailleurs indépendants. Cette mesure, permettant l’allègement du coût du travail, vise à la création d’emploi.

 

Aujourd’hui, la branche famille est financée aux 2/3 par les cotisations familiales « employeur » et le dernier 1/3 par les impôts et taxes, notamment la CSG. Cette annonce modifie donc une partie importante de son financement.

 

La branche famille de la Sécurité sociale, ses aides, les prestations, les financements jouent un rôle fondamental. Basée sur la solidarité, elle vient en aide aux familles dont le rôle éducatif, social, économique et démographique n’est plus à démontrer. Les mesures qui favorisent la conciliation vie familiale-vie professionnelle ne sont-elles pas elles aussi bénéfiques à la sphère du travail ?

La politique familiale en France a fait ses preuves, la fragiliser en diminuant ses financements ne serait pas responsable.

 

Le Mouvement demande comment seront financés les 30 milliards manquants ? Il est indiqué que les prestations ne seront pas remises en cause : c’est déjà fait avec la baisse de la Paje cette année…

Il est avancé que les réductions des dépenses publiques permettront cette compensation. Familles Rurales attend des éclaircissements car s’il est possible de trouver les milliards manquants par la réduction des dépenses, pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? Par ailleurs, quelles seront les conséquences de la gestion paritaire de la branche ?

 

Pour le Mouvement, le financement de la branche famille doit être assis sur des recettes dédiées à la branche et pérennes dans le temps.

 

De plus, Familles Rurales demande à être associé à la concertation et à la négociation de la fin janvier, en tant que représentant des familles (aux côtés des représentants des salariés et employeurs).

 

Enfin, conscient de l’enjeu que représente l’emploi aujourd’hui, Familles Rurales sera attentif aux demandes de contrepartie du Chef de l’Etat, et au final, au nombre d’emplois créés.

 
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