Rénovation énergétique : quelques conseils

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Quelques conseils avant d’entamer toutes démarches !
  • Veillez à consulter des organismes neutres : le conseiller d’un Point rénovation info service (0810 140 240 - Rénovation-infoservice. gouv.fr), de l’ADEME, de l’ANAH ou de l’ADIL.
  • Adressez-vous à des professionnels qualifiés « RGE ». En effet, un aspect essentiel de la qualité de la construction ou de la rénovation réside dans la compétence de l’entreprise qui intervient. L‘affichage du signe RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) concerne les artisans et entreprises du bâtiment, spécialisés dans les travaux d’efficacité énergétique en rénovation et d’installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables.
  • Si vous souhaitez bénéficier des aides publiques liées au respect des normes environnementales (éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt développement durable), faire appel à un professionnel labellisé RGE est obligatoire. Pour trouver un professionnel RGE : www.renovation-info-service.gouv.fr/
  •  Après avoir fait plusieurs devis de travaux, comparez les prix mais aussi les prestations et le matériel utilisé. Vous pouvez aussi demander à visiter les chantiers que le professionnel a déjà réalisés. 

Professionnel du bâtiment

Les aides fiscales et les financements varient en fonction des territoires et du type de rénovations. Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est la principale. Il y a également, l’éco-prêt à taux zéro (Eco PTZ - 30 000 euros maximum sur 15 ans), les aides et l’accompagnement du programme « Habiter mieux » de l’ANAH, la TVA à taux réduit, les aides des fournisseurs d’énergie (certificats d’économie d’énergie CEE), de la CAF, le microcrédit... Dans certaines communes, une exonération totale ou partielle de la taxe foncière peut être accordée. La plupart des aides ne sont accessibles qu’à condition de faire appel à un professionnel RGE.

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Trois questions à : Florence Clément, responsable communication à l'ADEME

Quels sont les idées reçues concernant les coûts d’isolation ?

La plupart des particuliers pensent remplacer leurs fenêtres. En réalité, ce n’est ni le moins coûteux ni le plus efficace. Une fenêtre coûte entre 600 et 800 euros. Or, seul 10 à 15% de chaleur s’en échappe. En revanche, 25 à 30% s’en échappe par le toit. Pour 120/150 m2, l’isolation des combles coûte entre 2000 et 6000 euros, selon que vous posez l’isolant sur le plancher ou sur les rampants. Cela semble donc plus raisonnable d’isoler avant tout le toit.

 

Concernant les énergies renouvelables, quels sont les investissements raisonnables ?

Il est souvent intéressant de coupler plusieurs énergies. Aujourd’hui beaucoup de propriétaires font coexister chauffage électrique et poêle à bois qui utilise le combustible le moins cher. Installer un poêle à granulés coûte entre 4 000 et 6 000 euros. Une pompe à chaleur peut également être couplée à une chaudière. Les panneaux solaires permettant de chauffer votre logement et de produire de l’eau chaude sont plus longs à rentabiliser mais ils sont intéressants si vous avez une consommation de chauffage et d’eau importante et un taux d’ensoleillement élevé.

 

Quel est votre conseil ?

Le choix d’un équipement dépend de la situation et de l’état de la maison. Il faut donc éviter les autodiagnostics et rencontrer un conseiller Rénovation Infos Service avant de décider des travaux à réaliser. Selon votre budget et pour gagner en confort, il vous dira certainement d’isoler votre habitat. Vous pouvez déjà commencer par bloquer les entrées d’air froid (cheminées, porte sur garage ou sous-sol).

www.ademe.fr

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