Dossier de presse 2013
Familles Rurales publie les résultats de son observatoire des prix des médicaments pour la 4ème année. Il porte sur 14 produits : 12 médicaments délivrés sans ordonnance et vendus en accès libre (automédication) et 2 spécialités non-médicamenteuses.
Cette année, en plus des 43 pharmacies visitées, l’observatoire inclut tous les sites Internet de vente en ligne de médicaments*.
Les faits marquants :
Dans les pharmacies physiques,
- les prix restent stables, mais les écarts de prix (entre 2 et 3 fois) sont importants
- les médicaments sont moins chers quand ils sont en accès libre
Sur les sites Internet de vente de médicaments (liés à une pharmacie physique) :
- les prix sont moins élevés, mais les écarts entre sites sont aussi très importants
- les frais d’envoi sont en moyenne de 5,91 euros
- de nombreux sites ne respectent le guide des bonnes pratiques de vente de médicaments en ligne
En conclusion :
- au regard des années, les prix des médicaments sont restés stables et par conséquent l’objectif du ministère de la santé de baisse des prix en mettant certains médicaments en accès libre n’est pas atteint
- l’achat de médicaments sur Internet n’est pas nécessairement moins cher et nécessite d’être mieux contrôlé (respect des bonnes pratiques)
- dans les deux cas, des écarts importants pour un même médicament subsistent
*Les 63 sites répertoriés par le ministère de la Santé.
Familles Rurales publie les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes 2013 portant sur deux relevés effectués durant l’été. Ces résultats, à retrouver en exclusivité mardi dans le quotidien la Croix, mettent en évidence :
- Une nette augmentation des prix qui atteignent cette année des sommets : le prix moyen du kilo de fruits a augmenté de 14% par rapport à 2012 (la hausse n’avait été que de 3% entre 2011 et 2012) et celui des légumes est en hausse de 17% (contre une hausse de 5% l’an dernier).
- Les produits qui ont connu la plus forte inflation en un an sont : la courgette (+32,6%), la poire (+31,4%) et la pomme (+30,4%). L’augmentation la plus sage concerne la nectarine (+5,35%). Seul le prix d’un fruit, la cerise, est en baisse.
- L’écart de prix entre les fruits et légumes conventionnels et les mêmes en agriculture biologique est toujours important (70% de plus pour les fruits et 73% pour les légumes).
- Les produits étrangers sont moins chers que les français et de plus en plus nombreux : sur les 16 produits du panel de l’étude, 10 provenant de l’étranger sont moins chers que leurs homologues hexagonaux (ils n’étaient que 5 dans ce cas en 2010).
Alors que la consommation de fruits et légumes augmente depuis quelques années en France, Familles Rurales incite les consommateurs à opter pour des fruits et légumes de proximité.
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Les prix sont relativement stables par rapport aux prix relevés en 2010 et 2011. S'il faut se réjouir de l'inexistence de hausse, on ne peut que déplorer l'absence de baisse que devait engendrer la vente de certains médicaments en accès libre.
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D'importants écarts de prix existent toujours d'une pharmacie à l'autre sur un même médicament.
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Les produits d'automédication restent majoritairement placés derrière le comptoir bien qu'il faille souligner une légère hausse de la localisation en accès direct.
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Les pharmacies appartenant à un groupement affichent généralement des prix moins élevés et davantage de zones libres d'accès.
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Les produits disponibles en accès libre sont globalement moins chers que ceux placés derrière le comptoir ou non visibles.
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De manière générale, l'information du consommateur-patient sur les prix est bonne grâce à l'affichage sur la boîte, simultanément sur la boîte et le présentoir ou sur le présentoir seul. Il convient toutefois de rester vigilant et de demander systématiquement un ticket de caisse.
En 2012, 80 « veilleurs consommation » issus de 36 départements ont effectué des relevés tous les deux mois. Voici ce qu'il faut en retenir :
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Au cours de l'année, le panel moyen a augmenté de 3,5%. C'est l'année pour laquelle les prix sont les plus élevés depuis le début de l'observatoire. Pour rappel, les relevés de novembre 2011 indiquaient déjà une forte hausse.
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Tous les panels sont en augmentation : les « marques nationales », les « marques de distributeur » et les « 1er prix », peu importe la surface de vente.
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Les hard-discounts sont les plus chers pour le panel des « 1er prix ».
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Les prix ont augmenté de 1,37% entre 2011 et 2012, portés par la hausse des prix des « marques de distributeurs » et « 1er prix ».
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Tous les produits composés de chocolat sont en augmentation : « biscuits et confiseries chocolatées », « boissons chaudes », « confitures et pâtes à tartiner ».
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Les prix des produits des « marques nationales » freinent leur hausse cette année, après plusieurs années de forte augmentation.
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Les prix des « marques de distributeur » sont en revanche en constante hausse : + 4% en 3 ans, les « 1er prix » franchissent, eux, le seuil des 100 euros.
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Les supermarchés ne sont plus la surface de vente maîtrisant le mieux les prix. Ils se trouvent très concurrencés par les hypermarchés.